Jolie polaire...

Appréciée pour mes enseignements en sciences humaines et philosophie, gardons notre sens de l'humour, Je constate être à ce jour davantage sollicitée pour ma profondeur légendaire autant que ma qualité d'écoute et de parole. L'empathie et la bienveillance, pourtant nécessaires à la compréhension de mon interlocuteur, s'opposent néanmoins aux attentes déterminées de certaines caractéristiques de personnalités si ce n'est d'attitudes dogmatiques, excluant dès lors toute éventualité de jugement, d'outrage et donc de rejet. Je rejette le doute et la critique avant d'être rejeté parce que je crains le rejet, au cours de cette manœuvre je me prive de réponses, me soustrayant d'une analyse qui pourrait s'avérer bien plus longue et coûteuse que l'application d'un comportement visant à susciter l'approbation et la bénédiction d'autrui. Il peut-être intéressant de se pencher sur les notions d'empathie et de bienveillance, comme étant des qualités rarement recherchées voire peu convoitées, de part les connotations péjoratives qu'elles pourraient véhiculer, à savoir « cu-cul» la praline, « trop bon trop con », « sainte nitouche », etc...Il est à pointer qu'on en serait rendu à obtenir l'adhésion si ce n'est la complicité d'individus que l'on dénigrerait consciemment du moins en partie, à se poser la question de son estime de soi, au delà de sa salubrité personnelle. À quoi est-ce que je donne, moi, ma bénédiction ? Less is more, ornement is crime, le mieux est l'ennemi du bien, ôtez moi d'un doute.

À mon sens, j'estime que le rôle du psychanalyste, une fois la relation entre deux sujets ou la relation d'objet conscientisée, par là j'entends qu'il a été établi une forme d'intersubjectivité, est de reconsidérer la relation qu'entretient le sujet avec lui même et d'encourager le rétablissement de sa subjectivité individuelle à échéance de favoriser une meilleure connaissance du Soi, tenant compte de la fertilité du terreau. Au cœur de chaque interaction sommes nous amenés à reconnaître le siège d'une rencontre analytique et à accepter qu'en présence de deux subjectivités, de deux mondes différents peut s'employer sur un pôle et par intermittence la réalité objective ou une objectivité relative puissamment ancrée. La psychanalyse clinique est partout, elle pré-figure l'existence d'un mécanisme de transfert qui donne lieu par « instinct » de préservation à la mise en place de stratégies contre-transférentielles. L'individu au prise à des modes réactionnels dits de survie sera dépassé par l'activation du transfert, ignorant de son vécu, clivé de son ressenti, partagé entre déceptions et attentes non réalistes, projetant de façon inconsciente à la figure de son interlocuteur des désiratas jusque là enfouis, puisque ses revendications ont été reléguées au rang des interdits parentaux. La compréhension permise au biais de la recherche analytique, si ce n'est déjà le produit « obtenu » de cette interaction en soi, ne peut se réaliser sans l'accord préalable de l'analyste s'autorisant à se soumettre pour sa gouverne et pour l'enjeu aux jeux de « l'amour et du hasard ». À cette occasion, le novice, affecté dans ses phénotypes psychologiques peut ressentir l'activation d'un trait de caractère ou l'émergence d'une « persona », adoptant une génomique comportementale visant à maintenir son immunité au sein de cette interaction lui semblant en apparence sécuritaire. Le contre-transfert, une fois découvert et analysé, devient synonyme de résonance. Le champs de la situation analytique défini, les nœuds détectés au carrefour de deux mondes privilégiés, nous tenterons d' étendre ou de restreindre les critères d'évaluation de l'évolution à deux modes de fonctionnement distinctifs. D'un côté, la naissance d'une régulation naturelle de la psyché et qui ne saurait être mise à l'œuvre sans le concours de connaissances et de compétences à contenir, ciel mon viatique, d' un autre côté un maintien des acquis dépendant d'une volonté de sédentarité et d'un refus de l'apprentissage par l'expérience et très largement confondu avec une posture d'autorité naturelle. Ce profil s'administrant par auto-négociation censure et sanction le droit à l'ambiguïté, à la confusion, à l'incertitude, est ramené par voie de conséquence à l'intérieur du cadre constitué de ses régions limitrophes dont il se débat violemment plus qu'il ne produit de correspondance. L'analyse semble démontrer que le sujet, sous le masque affable dont il se pare aux réceptions de l'Ambassadeur, se voudrait perçu comme quelqu'un d'honnête et charmant, le charisme c'est se rendre accessible de ce fait il le devient. Pour obtenir quelque chose il faut se montrer aimable. Coupé de ses ressentis réels par adjudication aux influences extérieures dont il s'estime en réalité être le dépositaire, le garant, le digne hériter, il prête serment à la tradition et à des modèles de violences sournoises. Il fait allégeance de la fidélité, d'une autorité jugée digne à la hauteur des peurs qui le submergent et qu'il sublime, il y répond en proportion égale à savoir qu'il opère à un contrôle et à un verrouillage émotionnel constant. Il se désigne autant comme représentant légal de la nouvelle autorité que le Bâtonnier de l'éternelle censure, il se galvanisera de n'être qu'un instrument. Coutumier et accoutumé, il préférera ignorer ses addictions, j'ai dit Couturier pardon Oups Victime de la mode Humm Waouh t'es stylé c'est unique j'aime ton manque d'originalité ton assertivité quoi...Pfiouu j'ai eu chaud. Bon à un de ces quatre-hein... ?

Tant que personne ne portera votre attention sur ce que sont les barrières psychologiques crées en réponse d'un trauma trouvant sa cause dans des expériences à priori issues du passé à votre grand dam sans cesse actualisées, c.a.d. autant de leviers de libération : les barrières sont ainsi faites pour être levées. Les barrières ou barricades psychologiques, sont autant d'étaux que des ordres de défense et de protection, à l'origine de nos comportements de fuite, d'évitement, de dérivation si je pousse plus loin. Le danger sinon la menace qui pèse de s'abandonner à des croyances pour ma part tantôt obsolètes tantôt concrètes se matérialisera tôt ou tard dans votre vie via l'émergence d'empêchements et d'obstacles 3D, souvent incarnés Dieu Soit Loué pour votre plus Grand Bien. Nous sommes toujours rappelés au service de notre âme. L'Éloge de l'Ombre, « pour la scéno » (Junichirô Tanizaki, Éditions Verdier, 1933). L'éclairage que je propose peut donner lieu à autant d'attitudes que de simulacres. Pendant que l'un s'il possède l'humilité et la clairvoyance immanente de s'avouer vaincu face à ses propres paradigmes, peinant à se défaire d'une maille dans laquelle il se serait engoncé et à même de s'y entrevoir dans toute sa lâcheté, alors je ne déclencherai rien qui n'ai eu besoin d'être déclenché. Je ne peux rien créer qui n'existe déjà. Je ne peux décemment rien inventer.

Aucune épreuve ne vous est survenue qui n'est été humaine ; Or Dieu est digne de confiance : il ne permettra pas que vous soyez mis à l' épreuve au delà de vos force ; avec l'épreuve il ménagera aussi une issue, pour que vous puissiez la supporter". 

1 Corinthiens 10:13

 Je m'en remet à mon libre-arbitre, il est de mon devoir – question de jugement- d'intervenir quand j'estime qu'au vu de la situation Il est exigé, quelque soit le périmètre de mon exercice. À mes risques et périls la contre-danse, j'assume les modalités de la contre-dépendance et de ses réactions. Il s'agit d'accompagner le chemin, non pas de remettre sur le droit chemin, encore moins d'orienter sur un chemin en particulier, quand bien même je serais en faveur de l'individuation prônée par les partisans de Jung. L'autre dans sa posture de néo-sachant est en réalité la victime insoutenable d'une vague forme de déterminisme, il associe la libération comme la mort ultime, il assimile la possibilité de faire un choix à une obligation ou une contrainte, il compare la réalisation à titre individuelle à l'isolement, à la solitude et à l'enfermement. Il stigmatise l'autonomie la conceptualisant comme une forme d'aridité relationnelle. Il confondra l'autorité avec l'interdiction, la souveraineté l'y autorisera. Il est sensible au discours, indifférent au dialogue. Il élabore sa pensée et formule sa presse fonction de codes de compréhension plus copieusement servis qu'universels. Il n'échappera pas à l'encodage fécond de son voisin, impuissant aux forces de la transmutation. Il sera peu enclin à la médecine holistique quand bien même réceptif à ses meilleurs interprètes. Il s'attache à des choses sérieuses. Le socle de sa personnalité s'impédimente sinon prospère sur la base de liaisons dangereuses, d' attachements toxiques pour le pléonasme, s'organisant et s'appuyant sur une imagerie mentale comparable à une usine à gaz, façon de caractériser le réservoir à pulsions (le «ça », composante ou « instance » de l'appareil psychique, Freud) dans la diversité des phantasmes attribués et s'y représentant dans un désordre vraisemblablement chaotique, versant et révélant au monde manifesté le complexe dans sa structure archétypale. Le complexe touche à la dimension primale de l'être et à sa raison d'être primordiale, cette dernière étroitement subordonnée à des états affectifs élémentaires. Porteur et créateur de cette Affection Longue Durée, le complexé fournit un ensemble de comportements jugés normés ou dits « pathologiques », néanmoins dignes d'être affichés de façon ostentatoire, s'offrant à l'analyste, lui-même prêt à y déceler le germe de la peur, des angoisses liés au changement ou la phobie de perdre quelque chose d'important. Sexualité réprimée, phantasmes inavoués, vieillissement et usure du corps avant-gardistes, la symptomatique d'une constipation introjective à laquelle nous consentons charitablement puisque obscure le choix, indéchiffrable, ce  fameux non choix que nous allons chaleureusement  talocher à la truelle sur les autres "graves" aux motifs de les confondre insidieusement en trahison là où nous ne vivons pas la notre, privés de notre faculté de Jugement au Nom de la Sacro-Saint Mythique Bienséance, restons polis, personne ne veut être le méchant de l'histoire, il n'y a qu'à alterner entre mes faux-semblants, passer de Mes dissidents au pouvoir à un Autre, Je ne suis plus en âge d'obéir. Vous connaissez le chemin, Je me retire avec Grâce dans mes appartements.

" Quand on me demande comment on peut devenir psychanalyste, explique Freud en 1909, je réponds : par l'étude de ses propres rêves". C'est la voie qu'il a suivie et c'est la condition sine qua non pour devenir analyste : il faut avoir soi-même fait une analyse, en s'appuyant notamment sur ses rêves, quand on en a.

Comment je suis devenu psychanalyste ?

On ne rêve pas de psychanalyse, on y parvient.

Ma pratique clinique est formée d'expériences In Situ en psychopathologies souscrivant à une exigence d'éthique et à une politique de transparence tolérance zéro. Ma connaissance et mon assimilation des concepts de la psychologie et de la psychiatrie ne sont pas parfaites, toujours à parfaire, jamais je ne me laisse assaillir par le doute quand bien même j'y fait face, j'évite les approximations de langage, je n'ai qu'une seule réponse : Je poursuis mes recherches. Parfois, « Je ne sais pas ». C'est toujours juste. Je profite d'un bagage dans des domaines scientifiquement connexes et conjurés à la littérature, à la philosophie, à la linguistique et aux sciences humaines plus globalement, d'un niveau équivalent à ma Maîtrise en Architecture, que j'emploie depuis plus de 15 ans en autonomie complète ou partielle et témoignant de ma capacité d'approfondissement dans un travail ordonné et évalué.

Mon analyse personnelle fait état d'une quinzaine d'années en cabinets d'études spécialisés.

Je sais ce qui a attrait à la névrose, à en apprivoiser les termes de la psychose. Je connais les effets des traitements médicamenteux sur le long terme, personne n'est obligé de prendre « perpète » ni de prendre tout court, pardonnez moi cet excès de vulgarisme, si tant est qu'il est aidé ou invité à s'éclairer sur ses choix. Vous avez le droit de demander l'aide d'un psychiatre conventionné, ce n'est pas mon domaine d'activité, il est parfois nécessaire d'avoir recours à des soins d'urgence et à des palliatifs chimiques pour prendre dans un premier temps un peu de hauteur et sortir la tête des nuages. Vous pourriez être hors d'état d'exprimer votre volonté, soyez indulgents envers vous-même il n'est pas interdit de manquer de discernement dans certaines situations, vous subissez un trouble d'ordre général, considérez le traitement comme le filet de sécurité provisoire qui vous libérera de vos obligations à rester calme et courtois en toute circonstance. Vous n'avez pas à accommoder votre entourage de ce qui semblerait plus leur arriver à eux qu'à vous même, vous n'êtes pas là pour faire plaisir, faites ce qui est le mieux pour vous, épargnez les reproches un à un, offrez vous l'opportunité de vous de ne vous en faire aucun. À bon entendeur, mettez toutes les chances de votre côté. Je signerai tous les jours pour ça.

Le véritable médecin est celui qui est au cœur de la problématique".

C.G.Jung

I-MAGO REPRESENT