LA LOI DE GLACE

02/10/2024

« Reconnaître une personnalité narcissique et s'en prévenir ».

Mon analyse fait écho aux reportages n° 2.33 et 2.34 d'une consultante spécifique (# la marche de la Hampe en Horreur, impériale) et dont les parutions font l'objet d'un choix authentique de collaboration, sujet auprès duquel j'invite et j'insiste à développer, tellement j'ai trouvé l'intervention des "mieux menées",

À assumer le risque de ne pas être aussi éclairante, Je vais de ce pas me faire cuire un oeuf,

En guise d'introduction au sujet, et établir la base d'une « tentative d'amorce » de dynamique relationnelle siégeant à des schémas comportementaux distinctifs à l'oeuvre, Il est de nature judicieuse d'annoncer que,

Pour pouvoir subvenir à ses besoins d'ordre narcissique (et qui est un besoin tout à fait légitime), de là à assouvir une soif inétanchable et s'y dédier aveuglément ; il y a un monde : la personnalité narcissique « choisira » comme cible de prédilection quelqu'un qu'elle va admirer pour ses compétences à la générosité notamment, qu'elle détestera néanmoins aussi puissamment pour la différence objective ou relative qu'elle suppose.

Son but de « vouloir » contrôler et/ou de manifester son autorité s'astreindra à une personne douce, gentille et empathe, révélant à l'occasion le caractère complètement nul de son opération puisque que seule sa faculté à confondre des stéréotypes de naîveté et de candeur avec de la bêtise ou des niaiseries superficielles lui appartiendra. Elle assimilera des traits de dévotion et de bienveillance à une posture sacrificielle et projettera dans sa recherche d'identification des composantes susceptibles de poser sa cible en victime, aussi elle lui  attribuera une propension relative ou tendance solide à la manipulation  et l'élira par ricochet à l'abandon que la personnalité redoute autant qu'elle rejette pour sa part fanatiquement.

La cible elle ne résonnant pas sur des critères relationnels pyramidaux, sa conception de la nature ou de la condition humaine la bornant à considérer chaque individu sur un pied d'égalité, tout le monde est important donc personne ne l'est, fait qu'elle échappe provisoirement voire nonchalamment aux tentatives de contrôle et par voie de fait à l'éventualité de conséquences  destructrices, en tous les cas elle n'aurait pas à faire « grand état » des comportements de son/sa homologue, car elle aurait tout bonnement « d'autres chats à fouetter ».

.Il serait tentant de démontrer ou de prouver le caractère abusif ou pathologique de la cible elle-même qui « en apparence » persisterait à acculer le reste du monde de ses propres comportements sournois et malicieux. Il est de mise de d'avancer que nul n'est à l'abri de systématiser ou d'avoir ponctuellement recours à des mécanismes de défense pervers tant qu'il n'aurait pas approfondi ou acquis davantage de compétences à s'occuper ou à s'administrer de fonctions de protection opératives et efficientes, compte tenu de la réalité objective observable et de la situation réelle, tout particulièrement de la façon dont elle serait perçue (sens-itivement, cognitivement). Il n'est pas question ici de remettre en cause les ressentis et constituants de l'intersubjectivité propre à chaque individu. On entend dire que "la liberté des uns s'arrête là ou commence celle des autres". Je ne tiens certainement pas à faire l'éloge en ce sens de la notion de respect.

Ce contrôle régulier de l'environnement extérieur de la cible qui serait aussi celui du sujet par extension, obsédé par l'idée de "fusionner" conjuguée à celle de se « séparer » ou se distancier par crainte de l'intrusion « émotionnelle » à laquelle il se pré-disposerait, indiquerait par là une tendance capacitaire faible à contenir sa substance ou ses « rejetons » immémoriaux, déterminantes d''une conjoncture interne agencée à/vers la projection de ses problématiques ou conflits (identification/injection projectives), de part une insuffisance ou « défaillance » de l'organisation psychomotrice, non aboutie chez la prédominante subconsciente telle que l'on s'avisera prudemment de déroger au jugement de valeur qui pourrait émerger de l'analyse et des « personnalités » qui en constitueraient le support .

Exemple pratique : la dynamique d'attachement profil (1) anxieux/évitant et profil (2) co-dépendant, au sein du couple et de la relation amoureuse :

N°2, Vous êtes attiré par une activité ou un hobbie en solitaire, qui nécessite néanmoins la présence de tiers et donc susceptible de raviver ou de réveiller l'envie et la possessivité de Votre n°1 ; Ce partenaire entrevoit le risque que tout un pan de son existence lui soit confisqué. Il est incapable de renoncer au contrôle. Ce contrôle, qui est en réalité un complexe d'envergure, va s'imposer ou plus précisément s'inviter dans votre champs de conscience, sans que le sujet à l'origine de ce dernier ne soit lui-même conscient d'être perçu et ses actions visibles à l'œil nu. Ce caractère semblerait agir depuis la nuit des temps en toute impunité. Il arrive à un moment de sa vie ou la personnalité subconsciente va croire qu'il est plus facile pour elle d'exercer son contrôle à l'extérieur, jusqu'à en trouver cela plus confortable pour elle. D'une certaine manière, elle va penser que vous vous rendez utile pour elle (ce qui n'est qu'une pure vue de l'esprit). Elle va donc s'attendre à ce que Vous lui rendiez Service, sinon Vous ne seriez pas là n'est-ce pas ? C'est décidé, Vous lui devez donc tout.

Nous avons tous connu cela un jour, ce n'est qu'un reflet, un « fragment » d'une pensée clivée, d'un schéma corporel morcelé.

Votre partenaire va réagir, car vous n'obéissez pas à son contrôle. Par votre faute, il va s'obliger à prendre le scrutin à défaut de complaisance, dont la véracité de l'obtempération est paradoxalement incontestable.

Il n'est donc plus à ce qu'il est devrait faire. c.a.d., ASSURER.

Observez les signes de sa frustration et de son mécontentement. Vous ne faites pas le Job.

Vous l'avez intuité depuis belle lurette, c'est enregistré dans votre inconscient, une conduite anxieuse vous met indirectement en danger. Faîtes lui part de votre sentiment et il dira immanquablement que c'est Vous qui faîtes Ça ; En l'occurrence, Vous avez un problème, de taille effectivement.  Écoutez le attentivement : sur certains critères, il aura parfaitement raison.

De quoi poursuivre la relation sans préoccupation excessive et découvrir chemin faisant la véritable ivresse de l'amour et du partage. Le cadeau inespéré.

La configuration dissociative émotionnelle et cognitive d'un tel sujet, dans toutes les situations comportant un danger « immédiat », force à la déconnexion, l'abstraction et l'éloignement de la réalité. C'est un processus d'auto-défense contre les traumatismes, nous y reviendrons en détails plus bas. Cette soustraction au « feedback » sensoriel dont proprioceptif déplace le besoin ou l'ordre d'auto-correction au profit d'un remaniement des composantes environnementales externes. Aux modalités relationnelles de l'individu fondé sur l'extériorisation, la personne ne discerne a priori donc pas ce qui est de l'ordre du réel ou du fantastique. Ce mécanisme de « protection » est activé lorsqu'y semble n'y avoir aucune autre issue, le sujet atteignant l'atrophie physique, l'aboulie émotionnelle allant jusqu'à l'absence de réflexe et la perte de mémoire.

Dès lors qu'il ne s'agirait plus de contrôler notre posture, un prérequis incontournable à la préservation de notre intégrité physique et psychique, le cortex s'affranchit dès lors à titre d'exemple du simple ordre de contraction qu'il pourrait donner aux muscles, il ne s'agit plus de « ce que je veux faire » mais de « ce que j'attends des autres » ou « ce que je ne voudrais pas qu'ils fassent ». La copie d'efférence transmise au cervelet, pour comparaison entre la prédiction sous-jacente à la commande initiée et les « informations » perçues, pagine en contradiction avec le principe vital ou d'homéostasie, autrement dit le potentiel d'invalidation de l'action engagée est à son paroxysme.

En effet, il y a cohérence entre les informations proprioceptives soumises à analyse et les attentes ou bénéfices inconsciemment recherchés , lorsque nos prises d'initiatives ou actions se trouvent validées grâce la préhension qui précède l'accueil des signaux « positifs » de notre corps, encouragés à être assimilés avec des marques de bien-être ou de plaisir (sensation diffuse de chaleur dans le plexus solaire exprimant une joie liée à la satisfaction d'un désir, en lien avec telle personne OU NON, à un contact visuel « affirmatif » invitant irrésistiblement à cultiver la douceur, sous l'égide d' une profonde connivence etc...). L'expérience répétée ou ponctuée de manifestations positives permettrait ou favoriserait sur le long terme l'autonomisation et l'émancipation de l'individu, par l'automatisation de certains gestes et sous l'effet d'un entraînement régulier à réaliser et à entreprendre.  En prenant soin de ne pas excéder à exercer sa surveillance en dehors de Soi, cet exercice d'intégration participerait à renforcer le sentiment de sécurité nécessaire à toute démarche volontaire et à entretenir une agentivité créative épanouissante.

Lorsque la commande s'assigne à un « désir » d'échapper à une situation menaçante ou conflictuelle et que la solution tiendrait à l'approbation ou au comportement des autres, ceux-là même qui détiendraient dès lors la responsabilité de nous sortir « le cul des ronces », dorénavant coupables de ne pas agir de façon conforme, il y aurait en tout état de cause à s'abstenir de se poster inlassablement à de tels affronts. Bien entendu, ce conseil s'applique au premier profil autant qu'au second.

Il est bon de rappeler que le type anxieux/évitant n'est pas un expert en hypnose ou en induction, il ne tient absolument pas à être sondé. Comme il n'est généralement pas en confiance, il s'abstiendra de ce fait de tout eye-contact prolongé ou pouvant être jugé trop « langoureux » ou perçant. Malgré les évidences, obtenir satisfaction de ses besoins est loin d'être une sinécure pour lui. "Mine de rien", ses carences l'enverrons à témoigner malgré lui d'un mode contraignant de communication non verbale, grossièrement sous des formes-pensées tapageuses et virulentes. Le profil co-dépendant aurait lui intérêt a se méfier de sa nature empathique et dont il serait a deux doigt d'en devenir la victime.

A toute fin de non condamnation,

La conception du schéma corporel peut irrévocablement présenter des lacunes d'assemblage, d'où une construction ostensiblement biaisée. Les modèles de « comportement » ou internes du « geste » ne se mettant pas en place correctement, déjà parce que ce ne serait légalement ni leur rôle ni leur fonction de base, il n'y a pas de « vocation » qui tienne. Puisque nous en sommes à l'heure de mettre en lumière des stratégies de défense ou mécanismes de protection visant à s'épargner d'un traumatisme, il serait temps d'évacuer une bonne fois pour toute l'existence de relations de nature incestuelles « qui se déroulent et se perpétuent sans inceste à proprement dit » (Le génie des Origines, Paul-Claude Racamier). « Ce type de relation, [que l'on pourrait associer à un viol psychique dans sa dimension « abusive et intrusive » ou encore de « gas-lighting »], va se cristalliser. « Elle le fera dans certaines actions, apparemment banales ou secrète, qui constitueront ce que j'appelle des équivalents d'inceste. Il s'agit de substituts, et non pas de déplacements. C'est en ces actions ou manifestations que se concrétise la relation incestuelle : ce sont les véhicules de la relation incestuelle. Comportement, symptôme discret, trait de caractère, objet ordinaire, tel sera, banal en apparence, l'équivalent : mais inavoué, secret, intouchable, « inparlable », caché, il semble indestructible. De même qu'il s'entoure de vide dans la psyché des sujets, car il ne s'associe à aucune pensée, aucun fantasme ni aucun rêve, de même fait-il le vide autour de lui dans les familles, c''est qu'il concrétise le lien ; il est l'anneau d'une union narcissique.

L'équivalent est plus banal et moins étrange qu'un symptôme voyant et ce n'est souvent que lorsqu'on s'avise malencontreusement d'y toucher que l'on comprend qu'il y a inceste sous roche ».

« Pour qu'une relation de séduction narcissique s'éternise, pour qu'elle résiste aux poussées de l'Œdipe, un secret et un seul : l'inceste. Et plus encore que l'inceste : les équivalents d'inceste. » (P.C. Racamier, Antœdipe et ses destins, p. 25).

Un État de psychose latent qui recèlerait « d'un besoin absolu de concret. [Si ce n'est compulsif]. Plus vif est le désaveu qu'ils font de leur réalité psychique – de l'existence même de cette réalité intérieure propre – et plus grand leur appétit de concrétude.» Protégez vos bijoux de famille.

Dans son Cortège Conceptuel, P.C. Racamier il définira ainsi la concrétude : « Caractérise ce qui est concret ; résultat du processus de concrétisation, ayant pour propriété de commuer la réalité psychique et symbolique en réalité factuelle et tangible. Provient d'une désymbolisation. »

Ces extraits d'ouvrages font Écho à un article de presse datant d'il y a quelques années et dont le sujet s'affairait de décrire les ravages des « faux souvenirs induits ». Le traumatisme, ce n'est pas tant la représentation mentale d'un agrégat ou "magma" de « mauvais » souvenirs, du moins ceux que l'on pourrait s'empresser d'associer au consensus moral lié aux « interdits de l'inceste », c'est l'absence de souvenirs, la minimalité ou la pauvreté de la banque mémorielle ou de la narration, de part sa dimension soit-disant inaccessible, celle-là même qui génère du traumatisme, ou une « impression » de traumatisme. La fonte des excipients, ou l'éloquence du Nombre des correspondances nommées, établies ou à établir,

La symbolisation, récipient ultime à la hiérarchisation et à la classification des méta-données, destination finale les archives départementales, ne trouverait pas nécessairement dans de tels cas matière à être appelée à la cause ou exploitée, ce n'est pas un protocole à mettre impérativement en oeuvre, et encore moins une loi inébranlable à instaurer par la force.

À l'impossible nul n'est tenu.

Quoi qu'il en soit, les dysfonctionnements liés à la subordination aux instances surmoïques classiques peuvent aboutir à un diagnostic d'activité exclusivement subconsciente et de dyspraxie, ou troubles d'acquisition de la coordination. La plasticité sensori-motrice est limitée, pour ainsi dire la capacité qu'a le cerveau de créer de nouvelles connexions neuronales, de là à se réorganiser naturellement, est relativement faible. Cela pourrait expliquer l'apraxie notable du sujet d'où la difficulté manifeste à se synchroniser sainement aux émotions des autres et à fournir en réponses adaptées et adéquates, aussi l'absence de réponse serait une réponse, du moins un indicateur à considérer. Toute relation présente en son cœur d'un risque qu'il serait dangereux de négliger, il est fortement permis de parvenir à le mesurer et se prémunir de toute confusion quand à l'hygiène défectueuse du participant à la relation d'objet.

Vous ne vous attendez pas être compris. Ce n'est pas à l'Ordre du Jour de vos priorités, ça ne l'a jamais été et ça ne le sera jamais.

Le fond de commerce va devoir s'en tenir à ne pas vous comprendre, c'est le Seul Service qu'il Vous rendra et le Seul qu'il devrait prononcer.

Renoncez par avance à toute tentative de lui faire entendre raison, ça ne vous parviendrai même pas, votre temps est précieux.


BOTUS ET MOUCHE COUSUE

SOURIEZ VOUS ¨¨¨¨¨¨ÊTES FILMÉS!